Le ravissant musée Cognacq-Jay organise la toute première exposition consacrée à la corporation des marchands merciers qui constitue l’une des corporations parisiennes les plus importantes au XVIIIe siècle, dans la diffusion de l’art et du luxe français.
À travers le destin de marchands comme Gersaint ou Duvaux, le musée présente une centaine d’œuvres d’art, de documents et d’archives illustrant les origines du luxe à la parisienne. Le parcours de l’exposition explore le contexte propice à l’épanouissement de ce réseau, les clefs de leur succès et leurs innovations, et s’attache à dépeindre quelques-uns de ses illustres représentants.
À la fois négociant, importateur, collecteur, designer et décorateur, le marchand mercier occupe un rôle majeur dans l’essor de l’industrie du luxe à cette époque. Personnage atypique, il entretient des liens dans la haute aristocratie et s’appuie sur un réseau international d’artistes comprenant les meilleures spécialités techniques et artistiques, qu’elles proviennent de Lyon ou de Chine.
L’Enseigne de Gersaint est une huile sur toile de grande dimension (1,66 × 3,06m) peinte à l’automne 1720 par Antoine Watteau, Ce tableau était destiné à servir de panneau publicitaire à son ami marchand Edmé-François Gersaint. L’enseigne fut accrochée quinze jours à l’extérieur et fit l’admiration de tout Paris.
Les marchands merciers se trouvent au coeur d’un réseau à trois pôles : le commanditaire, l’artisan ou artiste et, phénomène nouveau à la puissance croissante, la « mode ». Aussi, pour se faire connaître et agrandir leurs réseaux, ils développent les mécanismes de la promotion publicitaire, avec le concours de dessinateurs anonymes ou d’artistes comme Boucher ou Watteau.
Voir le film produit et réalisé par La Belle Vie média pour la maison Chanel
LA FABRIQUE DU LUXE JUSQU’AU 27 JANVIER 2019
Le ravissant musée Cognacq-Jay organise la toute première exposition consacrée à la corporation des marchands merciers qui constitue l’une des corporations parisiennes les plus importantes au XVIIIe siècle, dans la diffusion de l’art et du luxe français.
À travers le destin de marchands comme Gersaint ou Duvaux, le musée présente une centaine d’œuvres d’art, de documents et d’archives illustrant les origines du luxe à la parisienne. Le parcours de l’exposition explore le contexte propice à l’épanouissement de ce réseau, les clefs de leur succès et leurs innovations, et s’attache à dépeindre quelques-uns de ses illustres représentants.
À la fois négociant, importateur, collecteur, designer et décorateur, le marchand mercier occupe un rôle majeur dans l’essor de l’industrie du luxe à cette époque. Personnage atypique, il entretient des liens dans la haute aristocratie et s’appuie sur un réseau international d’artistes comprenant les meilleures spécialités techniques et artistiques, qu’elles proviennent de Lyon ou de Chine.
L’Enseigne de Gersaint est une huile sur toile de grande dimension (1,66 × 3,06m) peinte à l’automne 1720 par Antoine Watteau, Ce tableau était destiné à servir de panneau publicitaire à son ami marchand Edmé-François Gersaint. L’enseigne fut accrochée quinze jours à l’extérieur et fit l’admiration de tout Paris.
Les marchands merciers se trouvent au coeur d’un réseau à trois pôles : le commanditaire, l’artisan ou artiste et, phénomène nouveau à la puissance croissante, la « mode ». Aussi, pour se faire connaître et agrandir leurs réseaux, ils développent les mécanismes de la promotion publicitaire, avec le concours de dessinateurs anonymes ou d’artistes comme Boucher ou Watteau.
Voir le film produit et réalisé par La Belle Vie média pour la maison Chanel